Il s'agit d'une des anémones nommées coquerelles ou coquelourdes.
Anemone pulsatilla L. est synonyme de Pulsatilla vulgaris Mill
Je l'ai observée sur les grands causses ou elle est en pleine floraison en ce début mai
Dans ce groupe, André a déja présenté la pulsatile vulgaire qui est présente dans le nord est de la France
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Il a présenté également la rare Pulsatilla montana que l'on trouve dans les hautes alpes en France et dans le valais suisse.
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J'avais présenté auparavant Pulsatilla rubra du Coiron
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Ces espèces partagent un mème port avec une tige et un involucre velus, et un style fortement acrescent, plumeux à maturité, qui est caractéristique du genre Pulsatilla.
Cette sous espèce partage la couleur violette des pétales avec celle du NE de la France. Par contre, la forme plus en clochette des fleurs de certains individus évoquent Pulsatilla rubra.
Ce groupe fait immanquablement réfléchir à la démarche nomenclaturale des naturalistes.
D'abord avec la question, comment délimiter les genres?
En effet, les différentes flores montrent un aller / retour entre un éclatement du genre Anemone avec la création du genre Pulsatilla en fin XXe et le retour à un grand genre Anemone dans Flora gallica qui est la plus récente.
Ensuite, on ne peut s'empècher de poser la question de l'espèce?
car les différentes flores ont subdivisé plus ou moins les pulsatilles. Flora gallica est assez analytique en séparant des sous espèces sur des caractères morphologiques assez ténus. Une note indique néanmoins que ces sous espèces sont séparées géographiquement, ce qui est en faveur d'une évolution séparée de populations en cours.
On mentionne aussi que la ssp bogenhardtiana serait d'origine hybridogène (ssp pulsatilla x A. rubra ) et que , alors que dans la plus part des régions, il n'y a qu'un taxon , en pays de loire, une minorité d'exemplaires rouges vit parmi A. pulsatilla ssp bogenhardtiana .
Pour des rassembleurs, ce serait en faveur d'une seule espèce avec A. rubra et un traitement au niveau de sous espèces...