Bonjour Sylvain, bonjour à tous !
Merci de nous faire partager cette approche progressive, toujours instructive (pour ma part, je n’ai pas encore observé cette Aloina). Et bienvenu au club des bryologues amateurs ! Profitons d’avoir la chance, sur ce site, d’être aidés, avec compétence et bienveillance, par des membres expérimentés dans ce domaine : André, Daniel…
Mais il n’est pas d’éloge sans liberté de critique ; avec mes trois ans d’ancienneté en bryologie, je vais me permettre juste une remarque, dans un but constructif naturellement :
Dans ta phrase : « La canette est fermée par une capsule en forme de capuchon : facilité du décapsulage.... », je veux bien retenir l’idée du décapsulage, même si elle n’est pas scientifiquement correcte. Mais je pense qu’il est important d’employer les mots qui conviennent pour désigner les organes des mousses. Ainsi, ce que tu appelles la « canette » est, en fait, la capsule où se forment les spores. Elle est fermée dans le haut par un opercule. Le tout est recouvert d’une coiffe qui peut, en effet faire penser à un capuchon… La chute de la coiffe, puis de l’opercule, dévoile le péristome.
Voilà. Pourvu que je n’aie pas dit trop de bêtises (Je parle sous le contrôle des « membres expérimentés »). Et j’espère que tu ne prendras pas mal ce qui est, avant tout, une marque d’intérêt pour ton travail.
Au plaisir de découvrir tes prochaines observations.
Bien amicalement.
Marc
PS : j’aurais aussi une critique pour ton récent sujet « Myxo » (sur les images). Mais il faut un tel culot pour se livrer à cet exercice que j’attends que tu m’encourages à le faire…