Il y a deux jours, madame à trouvé un gros bourdon agonisant dans le salon qui s'est avéré être un Bombus sylvestris.
Elle l'a mis dans une boîte et me l'a montré lorsque je suis rentré ; sur le dos, il remuait encore très très faiblement l'une ou l'autre patte.
Je l'ai euthanasié avec une goutte d'acétate d'éthyle.
Curieux de savoir de quoi il était mort (hormis l'acétate évidemment), je l'ai mis sous la bino.
Premier constat, plein de reflets sur la face ventrale et un curieux point brillant près de l'anus.
A fort grossissement, il s'avère que cette goutte est une substance transparente, solidifiée, vitrifiée.
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Les poils sont englués, parsemés de minuscules gouttelettes, de même que la face, les mandibules, les palpes.Les téguments sont comme vernissés et les trachées obstruées.
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Autrement dit, ce malheureux bourdon sylvestre s'est vautré dans un piège à guêpes, ou sur un morceau de tarte aux fruits, à réussi à redécoller mais a été lentement asphyxié par l'encombrement de ses trachées pour venir mourir chez moi.
Vu la goutte au bout de l'abdomen, je penche plus pour un piège à guêpes avec de l'eau sursaturée en sucre.
La face dorsale et les yeux sont indemnes de tout dommage, poils compris, seule la face ventrale et les pattes sont engluées, vernissées.
Dommage, un bourdon de moins ; les pièges à guêpes ne font pas de distinction.
Vu la territorialité de la bestiole, le piège ne doit pas être bien loin de chez moi.
Amicalement
