Bonjour Yves (22 !)
Quoique pratique, le
Cilited protozoa d'Hermund Bick date déjà de 1972. Depuis, les choses ont évolué, y compris dans la classification : la famille des Pleuronématidés est devenue l’ordre Pleuronematida qui compte 9 familles et une trentaine de genres. Denis H. Lynn dans son T
he Ciliated protozoa, ed . Springer, 2010, décrit la famille Ctedoctematidae Small & Lynn, 1985 ainsi (p. 419) :
Taille : petite [ie de l'ordre de 20 μ ] ; forme : ovoïde ; libre nageur ; ciliature : holotriche, éparse […] ;
cil caudal : saillant ; région orale médioventrale avec un cytostome (la bouche) postérieur à équatorial ; velum des segments paroraux en forme de peigne avec une base en forme de « C » qui n’atteint pas la partie gauche du cytostome ; cuticule nettement nervurée ; […] ; macronoyau : globulaire à ellipsoïde, rarement nodulaire ; micronoyau présent ; vacuole contractile : présente ; cytoprocte : présent ; bactériophage ;
habitat marin ; 5 genres :
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Compsosomella Small & Lynnn, 1985
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Ctedoctema Stokes, 1884
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Hippocomos Czapik & Jordan, 1977
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Paractedectema Small & Lynnn, 1985
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Paractedoctema Song & Wilbert, 1985
Je pense que ton specimen est bien de cette famille, et qu’effectivement on n’est pas en présence de
Cyclidium. Néanmoins, la bête avait-elle un cil caudal et était-elle marine (ou d’eau saumâtre) ?
D’autre part, dans
The Illustrated guide to the protozoa de la Société américaine de protistozoologistes, 2000, l’illustration schématique de
Ctedoctema acanthocrypta (T1, p. 597) peut convenir … tout comme celle de
Paractedoctema minuta (p. 598), la distinction des deux genres passant surtout par des considérations touchant à l’infraciliature buccale impossible à vérifier sur du matériel vivant
Sur tes clichés on remarque également des petits bâtonnets internes sur le pourtour de la cellule (probablement des némadesmes ou toxycystes ?). Or ces organites ne sont mentionnés dans aucun des deux ouvrages ci-dessus... curieux...
As-tu conservé les références de l’article brésilien sur le sujet