Le condenseur fourni avec mon Axiolab est un 0,9/1,25 H, D, Ph 1 2 3 avec un disque modulateur. je n'en sais pas plus ...
PS Le micro peut aussi recevoir un condenseur achro-apla 0,9 H D Ph Dic mais le représentant ne me l'avait pas proposé à l'époque avec les objectifs N-Achroplan.Bonjour à tous,
reprenons et tentons de voir si l'on peut gagner avec un réglage optimal de l'illumination. C'est sans certitude, mais c'est gratuit.
Ton condenseur est un modèle simplifié optiquement, ce qui lui permet d'être bien plus économique que le modèle Apl-Ach (Achromatique-Aplanétique). Zeiss le décrit comme du type Abbe. Les limites d'aplanétisme de ton modèle explique le peu de différences des résultats d'observation avec et sans immersion de la frontale du condenseur (avec objectif IM 100x).
J'explique, pour tous, cela peut intéresser un éventuel débutant(e).
Avant toute autre chose, il est permis de vérifier le réglage de la buttée en position haute du condenseur. Celui-ci, lors de la remontée, ne doit pas heurter le dessous de la lame porte-objet : une fine lame d'air doit pouvoir persister. C'est cet espace qui par capillarité peut retenir l'huile d'immersion. Cela doit pouvoir (si nécessaire) se régler avec une petite vis sur le statif.
Quant au réglage de Koehler (même si l'on pratique quasi exclusivement l'illumination oblique ou le DIC ...).
- Entre la source émettrice de la lumière (Led ou ampoule halogène, c'est pareil), et sur tout le chemin optique, il ne doit provisoirement plus y avoir de verre dépoli.
- on en profite pour contrôler l'état de surface du collecteur d'illumination, son centrage, etc
- l'iris du statif est grand ouvert pour cette opération (si il est présent)
- l'iris du condenseur fermé au maximum (il devient un écran de visualisation)
- le condenseur remonté tout en haut (on suppose que le condenseur est centré correctement)
- on s'aide s'il le faut avec un miroir de dentiste pour observer
Le principe d'illumination de Koehler est respecté lorsque on observe l'image de la source lumineuse NETTE et CENTRÉE sur l'iris du condenseur (le condenseur est calculé pour cette règle).
Le filament doit couvrir au minimum 80% du diamètre de l'iris.
Le filament doit être PLAT. S'il ne l'est pas, c'est que l'ampoule Zeiss d'origine fut remplacée par une ampoule d'éclairage genre lampe de chevet.
C'est dans ces conditions que la définition est supérieure, éblouissement le plus faible. Et rien n’empêche de pratiquer l'illumination oblique (condenseur au plus haut, iris grand ouvert).
Les autres techniques de contrôle (à l'oculaire-télescope par exemple) sont bien plus imprécises, et pour moi ne valent rien.
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