Alain
Le site correspondant à l'actuel St-Laurent-la-Vernède était à l'époque un diverticule de la mer.
Je pense qu'il faut aborder le lieu comme une embouchure très enfoncée, où vennaient se jeter des ruisseaux et autres écoulements d'eau douce.
D'accord, mais comment expliquer que cela nous fait qu'une diatomée d'eau douce de répertoriée (par nous et par Lefébure) sur l'ensemble de la diatomite ?
Jean Pierre:
La détermination de Melosira italica à l'aide du Germain ne pose pas trop de problèmes dans la mesure où elle est basée sur les caractères observables en vue connective: "partie connective ornée de pores alignés très nets....puis cellules terminées par des dents assez fortes et égales, pores légèrement étirés et disposés en lignes plus ou moins spiralées"
Ce qui me gêne, c'est que nous n'avons pas encore fait le lien entre Aulacoseira italica et celui dont on parle: Paralia crenulata de Grunow.
Ce n'est pas possible que ce soit la même chose !
L'ancien genre Melosira a été éclaté en plusieurs nouveaux genres:
-Paralia dont P.sulcata qui semble être la forme fossile de l'actuelle Paralia marina !
-Ellerbeckia dont E.arenaria (anciennement Melosira arenaria (voir: viewtopic.php?f=90&t=1142&p=4612&hilit=arenaria#p4612 et viewtopic.php?f=90&t=4899&p=23578&hilit=arenaria#p23578 )
-Aulacoseira dont notre A.crenulata
-Orthoseira dont Orthoseira americana (anciennement Melosira americana)
-on pourrait rajouter le genre Strangulonema ,un genre trouvé qu'à l'état fossile dont S.bardadense Greville
Tous ces genres forment des chaines où les individus sont réunis les uns aux autres selon différentes combinaisons.
On voit très bien que la jonction entre deux Aulacoseira et celle entre deux Paralias sont tout à fait distinctes .