Cosmarium subcucumis

[YVES50]

Bonjour,
Bigre, cela change la donne !
J'ai pointé les coordonnées : c'est près des Thermes et nous sommes en plein dans l'orthogneiss (gneiss, roche métamorphique provenant de roches initialement magmatiques et non sédimentaires).
Cela ne change en rien le chimisme mais l'on passe d'une paroi suintante naturelle à un muret construit.
Ce muret est-t-il bâti des fragments de l'encaissant ? Avec des constructions, cela peut-être n'importe quoi !
ps. : la piscine est récente et n'apparait pas sur la carte IGN.
ps. bis : le muret était-il suintant avec de la végétation ?
ps. ter : il faut que je corrige le texte du sujet

[fp03]

Bonjour Yves,
Concernant la végétation sur le muret, comme je l'avais dit, il était recouvert d'hépatiques (Marchantia polymorpha) et de quelques mousses. J'ai bien pressé le tout, raclé le muret et pris de l'eau qui ruisselait.

[YVES50]

Merci pour ces précisions Françoise.
Concernant le matériau du muret, s'il est ancien, il était courant que les bâtisseurs utilisent des pierres locales : cela pourrait être du microgranite, du gneiss ou même du basalte qui n'est pas loin du bourg.
Cela serait un petit plus de le savoir. Le basalte a un autre chimisme.
La pierre était-elle sombre et massive ou bien un peu feuilletée ?
Proposition : lors de ton prochain séjour aux thermes de Chaudes-Aigues, pour soigner tes rhumatismes, pourrais-tu faire un cliché en macro ou mieux, prélever un peu de cette pierre, faire une lame mince et nous envoyer des clichés en LP. ?
Bon, je fais déjà une correction avant d'oublier...

[YVES50]

Bonjour Françoise,

Trêve de pesantes facéties dont j'espère que tu n’as pas pris ombrage.

Je reviens sur le sujet des parois et des murs. Quelques souvenirs me sont revenus.

Si des parois naturelles sont assez faciles à caractériser avec la « roche en place » sur un site, les constructions sont piégeuses pour leur chimie (matériau allochtone, transport, nature du liant).
Je me souviens avoir trouvé, à Percy-le-Bains, chez moué dans la Manche, de la doradille (Asplenium ceterach = Ceterach officinarum), petite fougère xérophyte et calcicole, sur un mur en pierres de grès siliceux… bizarre à première vue mais cependant explicable et logique : les pierres étaient liées au ciment à la chaux !
+ Je viens de lire que l’on peut trouver cette fougère en Auvergne sur… le basalte ! Curieux, il n’y a pas vraiment de carbonate de calcium dans cette roche, loin s’en faut, bien que certains de ses minéraux puissent contenir l’élément Calcium certains feldspaths par exemple mais il sont en faible quantité).
Bon, je ne pense pas qu’il y ait de la doradille sur le muret de Chaudes-Aigues puisqu’il est humido-suintant. Cela ne lui conviendrait guère. Mais s’il en était ainsi, ce pourrait être un indice sur la nature des pierres du muret.

[fp03]

Bonjour Yves,
Pas d'ombrage du tout Un peu d'humour ne fait jamais de mal (tant qu'il n'est pas rabaissant pour l'autre) ... On en a bien besoin par les temps qui courent ...
Quand j'observe les lichens (mon autre passion après les Desmidiées), je suis attentive au support. J'ai un peu perdu ce réflexe avec les prélèvements d'algues parce qu'on voit pas tout de suite ce qu'on va observer.