Salut Françoise, tous !
A ma connaissance, tous les organismes ne se reproduisent qu'à partir du moment où ils ont accumulé suffisamment de réserve, des Archées aux Baleines bleues.
Chez les Pediastrum, c'est le nombre de cellules du cénobe qui établit la limite : 8, 16, 32, 64... En-dessous de 16, pas de reproduction, me semble-t-il...
Pour P alternans, voici la description d'origine, trouvée sur AlgaeBase, de
Nygaard, G. (1950 '1949'). Hydrobiological studies on some Danish ponds and lakes. Part II: The quotient hypothesis and some new or little known phytoplankton organisms. Det Kongelige Norske Videnskabers Selskabs Skrifter 7(1): 1-294, 126 figs, 2 tables.Systematique : Cette nouvelle espèce se rapproche de Pediastrum angulosum Menegh. (Bigeard 1934-36, p. 344), dont les coenobia peuvent présenter de petites perforations (Bigeard loc. cit., p. 37, fig. 49). Les cellules de Pediastrum angulosum ont également un émarginalion très profond entre les deux processus (les deux étant cependant situés dans le plan du coenobium) dans le plan du coenobium) plus profond que le sinus entre les processus adjacents de deux cellules voisines ; sa membrane est également pourvue de crêtes. Le Pediastrum alternans se distingue donc par des crêtes extrêmement délicates (celles de Pediastrum angulosum sont beaucoup plus grossières et plus régulièrement disposées), par des processus longs plus ou moins gonflés à la base, un processus sur deux étant dirigé obliquement vers le bas, un processus sur deux obliquement vers le haut ; le processus de Pediastrum alternans se distingue également par des crêtes très fines.
En outre, les parois cellulaires adjacentes sont plus ou moins ondulées et les perforations sont en général plus petites que celles des pyrénoïdes. Sur 10 coenobia, 3 étaient à 32 cellules et 7 à 64 cellules.
Et voici les pages originales avec description en latin et dessin :