Bonjour.
Ne prends pas ce que je vais dire comme l'expression d'une autorité, je n'en ai aucune.
Les algues ne sont pas des bêtes a sang chaud. La différence de température entre l'intérieur de la cellule et le milieu ambient est insignifiante, voire inexistante.
Les algues ne produisent sans doute pas de chaleur comme les animaux à sang chaud, c-à-d afin de maintenir dans la cellule une température optimale pour accélérer les réactions biochimiques, mais
il me semble que ces réactions, de toute évidence présentes chez les algues comme chez les animaux, sont productrices d'une certaine quantité de chaleur "perdue". Mes connaissances en bioénergétique sont trop limitées que pour pouvoir l'affirmer, malheureusement. Il faudrait simplement filmer en infrarouge un lézard (animal à sang froid) avant qu'il n'aille se réchauffer au soleil, pour voir si son corps n'est pas déjà plus chaud que l'environnement. Si c'est le cas, je penserais qu'il en va de même pour les algues.
Concernant la viscosité, je pensais aussi que le cytosol devait être assez visqueux. Mais j'ai été impressionné par le contraste entre les mouvements individuels dans la cellule et l'aspect de mouvement d'ensemble des éléments de l'environnement. C'est cela qui m'a donné l'impression d'une plus grande viscosité de l'environnement. Hier soir, j'ai aussi vérifié sur Internet que la viscosité diminuait avec l'augmentation de la température, mais comme le premier point n'est pas résolu, c'est de peu d'importance.