Bonjour à tous,
Dans le port du Havre, plusieurs bassins, à la fin de l’hiver, sont envahis par des diatomées benthiques filamenteuses. Un prélèvement ce 26 février 2017 a montré que ces diatomées, mêlées à une algue brune filamenteuse Hincksia sp., étaient largement dominées par les Melosira moniliformis, accessoirement Melosira nummuloides (mais ceci fera l’objet d’un autre message), mêlées d’assemblages de Bacillaria paxillifera. Nous sommes en eau presque aussi salée que l’eau de mer, mais dont les faunes et les flores sont celles que l’on dit couramment habiter l’eau saumâtre, en réalité le domaine paralique, ici paralique lointain zones IV-V.
J’hésite sur l’identification de quelques-unes des diatomées trouvées, et je fais appel aux compétences des diatomistes du forum pour me donner leur avis. Pour faciliter les réponses, j’ai numéroté les diatomées, mais je me suis planté dans la numérotation, il n’y a pas de numéro 1 et c’est normal.
Dans les noms des fichiers j’ai indiqué le genre supposé ; PInt signifie point d’interrogation puisque ce signe est exclu des noms de fichiers ; 25x, 40x et 63x correspondent aux objectifs ; CIFN contraste interférentiel frange noire, CInt contraste interférentiel et ZS une zétagraphie sous Zerene Stacker.
La première de ces diatomées (numéro 2) est un très beau groupe en éventail, fixé sur un filament de Hincksia sp. Est-ce que les Bacillaria paxillifera sont toujours en colonies de frustules parallèles et accolés ou bien peuvent-ils former de tels éventails ? Ou bien Ardissonia ?
Numéro 3 : Nitzschia ou bien Hantzschia ? L’orientation n’est pas top !
Numéro 4 : une filamenteuse, bien droite. J’ai écrit Tabellaria sp. sans conviction, je ne vois pas ce que cela pourrait être.
Numéro 5. 5A identifiée (avec l’examen d’autres spécimens plus favorables) comme Pleurosigma rigidum, 5B comme Melosira nummuloides (pas d’ornementation visibles des valves et une collerette), 5C est-elle une Navicula sp ?
A suivre
Gérard Breton