Bino-boni a écrit:il ne s'agit nullement de résolution, mais de faire apparaître dans leur ensemble, des épines non planes qui souffrent d'une inclinaison de nature à les masquer partiellement. Les détails ne souffriraient nullement de la technique de l'empilement.
Bien sur, l'objectif de la zédification est d'obtenir des images à grande profondeur de champ dont la résolution, non altérée par la diffraction, est celle des images de base, à grande ouverture et à haute résolution locale.
Mais, désolé de ne pas échapper à mon coté "professeur":
La résolution en microscopie est la possibilité de distinguer des "détails" et Il est manifeste sur les images présentées par Yves que une image unique bien choisie de la série permet de voir de plus petits détails, donc a une résolution plus élevée que la zétagraphie (terme proposé par Gérard-breton) c'est à dire l'image résultant de la zédification.
Yves a bien signalé ce résultat de perte sur certains détails que ses images démontrent:
"En résumé : il vaut mieux mettre au point sur une coupe optique de la surface, cela me semble plus "parlant" "
En effet, sur les sujets transparents, les algorithmes des logiciels peinent dans la sélection des zones importantes et peuvent dégrader le rendu de celles ci en affichant des plans de netteté autres.
En macro ou en épiscopie, cet effet est moins marqué et dans l'idéal, on peut espérer une zétagraphie qui possède partout la résolution maximale d'un de ses clichés de départ. Néanmoins, suivant la maxime "la perfection n'étant pas de ce monde " , on constate en général une faible déperdition de résolution lors de la zédification, au moins sur certaines zones. Mais c'est largement compensé par l'augmentation de la profondeur de champ et par la perception plus globale de l'objet que cela permet à partir d'une seule image.