Le Naturaliste

Bonjour,

Ceci n'est pas une beauté des Iles. Je ne peux rien dire d'autre que "petit papillon de nuit". Je n'y aurais pas prêté attention s'il ne s'était présenté en dizaines d'exemplaires ces dernières semaines et qu'il m'oblige à user de la tapette électrique tous les soirs (surtout pluvieux, mais il pleut si souvent...). Ces derniers jours, et après 1-3 semaines d'absence il semble revenir, mais plus petit qu'avant me semble-t-il (je n'ai pas récolté de spécimens antérieurs). Sur les photos : environ 1 cm.

Quelqu'un saurait-il de quel papillon il s'agit (si c'est bien un papillon de nuit). Et quel est son mode de vie ? D'où vient-il ? Un nid dans un mur ou une carcasse de pigeon ???? Le seul événement auquel je pense, c'est qu'il y a eu une réfection des balcons à la fin 2016, mais ça n'a peut-être rien à voir avec cette invasion.

Merci.

Bonjour Gérard,

Impossible de faire une approche très fiable, mais compte tenu des quelques éléments présentés il pourrait s'agir d'un microlépidoptère de la famille des Elachistidae du genre Agonopterix. Les imagos passent l'hiver et peuvent se montrer abondants en sortie de diapause, ils viennent couramment vers la lumière des habitations. Mais rien n'est certain, les photos ne sont pas fameuses et le spécimen altéré (Palpes cassés, pilosité manquante sur la tête, etc.), les spécimens du genre sont de plus très variables, l'examen des genitalia incontournable.

Dans tous les cas aucune crainte et pas de lien avec la réfection de ta maison ! Les chenilles se développent sur des espèces herbacées.

Cordialement,

Bonjour à tous,
peu de temps disponible hélas.
Les prises de vues et l'échelle plus qu'approximative des spécimens n'aident pas trop.
Cependant, on peut évoquer (prudemment...) l'hypothèse de Pyralidés, type "Petite teigne des ruches" (Achroia grisella), cousine de la redoutable "Fausse teigne de la cire" (Galleria mellonella). La documentation sur ces parasites est plus qu'abondante, et il est nécessaire de mieux préparer les spécimens afin de les étudier.

Remarque-t-on la présence de ruches (sauvages ou non) à proximité ?

Merci pour vos réponses.

Je viens de voir des photos d'Agonopterix et de Achroia grisella. C'est ressemblant au niveau de la tête et des antennes, moins pour les ailes.

Il n'y a pas de ruches dans les environs, la fenêtre au 4ème étage d'un immeuble donne sur une terrasse couverte de pierraille, avec 2 cheminées et quasiment pas de végétation.

Je vais capturer un spécimen vivant (et l'occire plus proprement qu'avec une tapette électrique) et essayer de faire de meilleures photos. Ca, c'est un défi.

Je me suis mal exprimé, les ruches sauvages peuvent être éloignées jusqu'à plusieurs centaines de mètres (tout en étant invisibles des hommes), ces papillons volent fort bien, comme toutes les "mites", à la recherche d'un spot de ponte.