Daniel a écrit:L'INRA cherche des méthodes à base de phéromones (piégeage des males ou confusion sexuelle) ou de parasites (trichogrammes).
Oui c'est l'approche à la mode! il a fallut 20 ans pour mettre au point le piégeage des vers de la grappes sur vigne par les phéromones et la lutte par les trichogrammes n'est pas réellement opérationnelle sur ces parasites.
La recherche des phéromones pour le frelons asiatiques n'a toujours pas aboutit, et cela après de 10 ans de recherche!!!
Ce qu'il faut savoir c'est que ces recherches sont très longues et qu'il n'y a aucun espoir de voir le problème réglé rapidement. Donc le buis est condamné à terme bien avant que l'on ait trouvé le début d'une première solution!
Quant au BT qui est efficace est "bio", qu'il me soir permis de rappler ici que cet insecticide "biologique"
est sélectif des lépidoptères pmais pas du tout au sein de cette famille d'insecte, il détruira probablement toute la faune des papillons des zones traitées. On peut se féliciter: les abeilles seront sauvées.
Daniel a écrit:A terme, il y a risque de disparition des buis et du remplacement par d'autres espèces dans le paysage.
Ou des prédateurs parasites vont ils se développer et un équilibre va t il s'installer entre la plante et le papillon?
C'est vraiment une expérience d'écologie en champ qui est en cours avec cette invasion!!
Oui "l'équilibre" tant prôné par le MNHN peut demander des dizaines voire des centaines d'années pour s'établir. Sauf bien entendu si le buis disparaît complètement. ALors la pyrale disparaîtra ou se rabattra vers une autre espèce végétale.
A mon sens, c'est cette seconde alternative qui est la plus dangereuse car une éventuelle polyphagie de circonstance de ce parasite conduirait à un désastre écologie de plus grande ampleur.