Bonsoir à tous,
En balade au Cap Lévy, littoral du Val de Saire, nord-Cotentin hier 14 04 2014, j’ai observé sur des buissons d’épineux des chenilles et leur nid de soie. Cela m’a évoqué le mode de vie des processionnaires du Pin – même vie en groupes, mêmes nids communs. Il s’agit ici de chenilles (deux stades) du Lymantriidae Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758), le Cul-brun. Les deux verrues glandulaires vermillon portées par les segments 6 et 7 de l’abdomen, caractéristiques de l’espèce, sont plus visibles sur les chenilles les plus âgées.
Ces chenilles ont un grand appétit : il suffit de regarder ces buissons d’épineux, verts, sauf autour de chaque nid, où la plante est complètement défoliée.
Sur plusieurs de ces nids, des chenilles avaient un curieux mouvement de métronome : j’ai pensé qu’elles étaient en train de sécréter des fils de soie pour consolider ou renforcer le nid. Un lépidoptérologiste du forum pourrait-il me dire si c’est bien cela ou au contraire pas du tout ?
Cordialement
Gérard Breton