Bonjour à tous,
Au milieu du mois dernier, en faisant un peu de rangement sur des étagères en hauteur dans mon garage, dans le sud de la Sarthe, je découvre, fixées sur le bois d’une sablière à 2,30 m du sol et juxtaposées, 18 urnes de guêpe maçonne, ou mieux dans notre cas, guêpe potière (et non pas "portières" comme je l'ai lu sur un site entomo..... )
André nous avait ravis avec un post qui commençait par une énigme : viewtopic.php?f=238&t=1750&hilit=sceliphron et se terminait en montrant que les Sceliphron approvisionnent leurs pots avec des araignées paralysées que leur larve dévorera.
Trois de mes urnes n’étaient pas ouvertes, donc pas écloses, on pouvait imaginer se régaler du contenu, naturalistiquement parlant, bien entendu, à l’instar d’André.
Grosse déception : ces urnes, vraisemblablement d’un Sceliphron sp., ouvertes ou non, devaient dater de 2016, car elles ne contenaient point d’araignées ni de restes d’araignées, mais ce que j’interprète sans certitude comme l’exuvie de la mue imaginale de la guêpe, des massues brunes à paroi chitineuse mince, éclatées lors de la sortie de l’adulte pour les urnes ouvertes, entières et desséchées pour les urnes fermées. Le bout rond de cette massue (e) est orienté vers l’ouverture (o), à l’autre extrémité, une sorte de bouchon (b) qui représente peut-être les exuvies des mues larvaires, tassées à la partie postérieure, le fond de l’urne (f).
La photo montre, en haut à gauche, une urne et son opercule (op), au milieu cette supposée exuvie de mue imaginale, à droite deux urnes ouvertes, en bas à gauche une urne ouverte, éclose et à droite des petits grains blancs en forme de navette que je pense être des crottes imputables aux larves (fè), mêlés à de la poussière des parois des urnes.
Sans compter qu’il y a peut-être, comme dans le sujet que j’avais présenté d’un nid de Delta unguiculum http://www.lenaturaliste.net/forum/viewtopic.php?f=42&t=19142&sid=33c55bdf754cbb356176cad7724c78c6&start=10, un cas d’hyperparasitisme !
Bon, tout ça n’est qu’hypothèses ! Qu’en pensez-vous ?
Cordialement
Gérard Breton